Rosso di sera, bel tempo si spera.

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“Quand le désespoir nous envahit, quand la frénésie nous submerge, la jalousie s’installe. Le rouge l’emporte, l’intégrité psychique est en péril. Pour survivre, ne demeure que des séquelles, une hystérie omniprésente. Le déclic devient vital. Une jalousie dévastatrice ou libératrice en émane, synonyme d’alerte ou de changement.”

Le Petit Trou invite Gabriel Quartino, photographe de mode marseillais travaillant sur Paris. “Rosso di sera, bel tempo si spera”, nous plonge au cœur d’une introspection. Face à un questionnement incessant l’autoportrait devient pour le photographe une réponse à ses incertitudes. Une issue permettant de s’accepter, de s’aimer à nouveau. Le rouge de l’humiliation, de la déception et de la trahison suggère un culte du corps, une exigence face à soi-même poussant à saisir l’invisible, l’indéchiffrable. Le spectateur devient alors voyeur, observateur discret dissimulé derrières ses jalousies.